lundi 25 janvier 2010

Adieu mes rêves


Cela fait maintenant cinq mois que je n'ai pas trouvé de travail, pourtant à la fin de mes études on m'avait dit de ne pas m'en faire, que j’étais maintenant un glorieux bac+3 et que mes chances d'être au chomdu sur une longue période était quasi-nul. Ben faut croire que j'aime déjouer les statistiques, mais honnêtement je commence doucement à voir pointé au loin le spectre de la dépression et de la crise de nerfs. Je tiens au passage à remercier la CAF qui malgré le fait que je n'ai pas de revenus, a crus bon de me catégoriser dans les personnes n'ayant pas besoin de plus de 100€ pour vivre.

Enfin bon me voila avec une licence Information et communication, une expérience dans le monde de la télévision et de la radio, totalement désemparé. Pourtant quand j'écoute certaine personne dans le poste, payé simplement pour peter dans un micro tôt le matin sa me déprime encore plus. Attention je ne dis pas que tout les présentateurs on des QI de moules tétraplégique, mais je connais des présentatrices qui sont a l'antenne plus a cause de leur capacités pulmonaire que de leur facultés cérébrale.

Mais je m'égare, donc au bout de cinq mois de chomdu, des centaines de CV et lettres de motivations envoyé par mail et par courrier j'en suis à étudier très sérieusement les offres d'emploies concernant des postes de "nettoyeur du caca des morts a l'hôpital Tessier" (pour ceux qui ont une bonne culture des Nuls). Après tout faut bien vivre, mais je trouve cela triste, j'aurais eu plus vite faits de ne pas faire d'étude, j'avait de grandes idée au départ, je voulais travailler dans le mondes des médias, être journaliste, animateur radio, réalisateur, mais au fur et a mesure on m'a bien fait comprendre que j'y arriverais pas, que si je voulais avoir une chance de faire cela, il allait falloir que j'accepte d'écrire comme tout le monde, d'apprendre dans des écoles de journalisme une rédaction stéréotypé, a rentré dans le girons. Ou est passé le temps ou seule la passion compté, ou est passé le temps ou on ce fichait que le mec il est fait tel ou tel études mais du moment qu'il connaissait son sujet c'était bon ?

Si les gens de la profession lise cela il vous surement me dire que je devais me battre, que rien ne tombe tout cuit dans le bec etc., etc. Mais moi je leur réponds que passer un moment il faut laisser tomber les culottes courtes et les bancs d'écoles et ce lancer dans la vie active. J’allais pas faire des études jusqu'a 30 ans quand même. Maintenant je me borne a trouver un boulot le plus vite possible, laisser tomber mes rêves d'être un homme de lettre ou un homme d'infos et me contenter de rejoindre le flot des personnes qui ont mit leur rêves de côtés pour prendre les métiers qu'ils peuvent. Au lieu d'avoir une vie riche de rencontre et d'événement, j’aurais une vie morne ou je passerais mes dimanches à me gratter les couilles devant Drucker.

Bon ben j'y vais, j'ai mon pantalon de jogging qui maintenant faut que je m'entraine à perdre mes derniers neurones devant des programmes débiles, et jeter mes livres pour m'abonner a "L'équipe". Se sera dur mais bon faut bien vivre.

1 commentaire:

  1. Ah, mon cher... Je ne suis que trop d'accord avec ce post (et avec les autres aussi au passage).

    Dans ce bon pays qu'est le notre, il y a tant de barrières que j'aimerais abattre. Et en premier lieu : celle des diplômes.
    Oui! Où est passé le bon sens des employeurs?
    Pourquoi choisir des gens qui sont "diplômés",pas passionés par leur travail, et donc moins performants, plutôt que des gens qui pourraient prouver qu'ils sont capables, mais qui faute de "diplômes", sont refoullés systématiquement?

    C'est aussi mon lot quotidient. Mais je crois que ce que les gens aiment, c'est voir les autres chuter. Et je n'ai pas envie de leur faire ce plaisir là.
    Moi aussi je pense qu'on a qu'une vie.
    Aussi, je pense avoir trouvé quelques "lignes directrices" (le mot "principe" est un peu trop rigide) pour y voir plus clair :

    Elles sont au nombre de 3 : une pour le passé, une pour le présent, et une pour le futur.

    1) Il ne faut jamais rien regretter. Premièrement, ça ne sert à rien, car il est trop tard quand on en est au stade du regret, et ça ne fait pas avancer les choses. Deuxièmement, ce "passé" fait partie de nous. C'est ce sur quoi on se construit. Si on a fait des mauvais choix, alors tant pis, il faut les assumer et s'en servir pour essayer d'en faire des bons dans le présent.

    2) Malgré la dernière tendance des gens à trouver des excuses à tout pour ne pas perdre la face, on a toujours le choix. Et j'emploie "toujours" avec son sens le plus strict. C'est vrai que les gens l'oublient.
    Parce que généralement, ils n'assument pas ces choix.
    C'est tellement facile de se dire qu'on "avait pas le choix", plutôt que de se dire que "ce n'était peutêtre pas un choix qui me plaisait, mais c'était le plus pertinent au moment où je l'ai pris".
    Tout ça pour dire qu'on a pas à se laisser dicter les choix qu'il faut faire : il faut faire les siens et les assumer.

    3) Si on part du principe que la vie est trop courte et qu'on a déjà pas assez de temps pour faire toutes les choses qu'on voudrait faire, alors pourquoi se faire CHIER en plus à faire des choses qu'on ne veut pas faire???

    Conclusions, continue de faire ce qui te plait. Reste un peu en solo quelques temps, et je pense qu'un jour cela finira bien par payer...

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